Selon Michel Aubrun on trouverai trace de cette église, dédiée à Saint-Julien de Brioude, dès 572 dans le testament de
Saint Yrieix.
Peu avant 1900, dans son "Dictionnaire des paroisses" le chanoine Poulbrière cite un article datant de 1147 enjoignant
l'archiprêtre de Lubersac de suspendre l'office divin dans cette église.... d'en fermer l'entrée avec des broussailles et d'y
abattre le crucifix jusqu'à ce que l'abbé de Solignac eût reçu de Saint Yrieix pleine investiture de celle d'Ayen.
En 1910, l'édifice connut une transformation considérable, le clocher menaçant de s'écrouler ayant été détruit
et transféré à l'autre extrémité (cote place). M. Poulbrière donne cette description de l'ancien choeur :
"Son église a des parties romanes, son choeur en particulier ; le clocher n'en est que le développement de la facade
avec trois baies surmontées d'un auvent "
Si il est fort difficile d'imaginer ce que fut l'église primitive, il reste d'intéressantes pièces d'art roman datant du XIème et XIIème siècle.
Au mois d'octobre 2014, nous avons pu, avec l'aide de Daniel Toussaint et de son "Grand Manitou" faire des photos autour de l'église et ramener quelques images pas banales des modillons, de l'église et même du village vu d'en haut.
- L'énigmatique cuve baptismale à laquelle M. David Marmonnier a consacré un intéressant article dans le bulletin de la société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze (Année 2005, tome 127).
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Un article paru antérieurement dans ce même bulletin évoquerait "des hiéroglyphes, et un personnage à barbiche rappelant un Pharaon et une scène égyptienne".
Au sujet des acrobates : Dans le bulletin de la Société Scientifique Historique et Archéologique de la Corrèze de 1971 (tome 93) un intéressant article sur la sculpture romane parle du chapiteau de l'église de louignac : accéder à cet article : Page 1, Page2 et 3
- Une belle collection de modillons (et quelques pierres scupltées)
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- Les trois chapiteaux du choeur (sans doute à leur emplacement d'origine) représentant des acrobates, tête en bas,
un personnage agenouillé entre deux lions et saint Pierre (et peut-être Saint Martial) dans des mandorles.
- Les deux chapiteaux soutenant le linteau de la porte nord, celui qui sert de support à la croix côté Sud ...
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